– 6 – Newsletter 01/2023

Toutes nos lectures de janvier en bref

Erik Larson
La splendeur et l’infamie

Il ne s’agit pas d’une millième bio de Churchill ! C’est la remarquable description de sa première année de guerre (la Seconde Guerre mondiale), de son entourage, des réactions américaines et nazies.

Les bombardements sur l’Angleterre, les hésitations américaines, le vol fou de Hess, les amours de sa fille, tout passe sous la plume de Larson, qui fouille et enquête comme un damné, mais nous livre à chaque fois un thriller de premier plan.

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Rosie Walsh
L’amour de ma vie

Derrière ce titre à l’eau de rose se cache un roman plein de suspense, ni policier ni thriller, mais qu’on ne lâche pas. Emma, mariée à Léo, journaliste en nécrologie (eh oui, cela existe !) dans un grand quotidien anglais, et maman d’une petite Ruby, est chercheuse en biologie marine et possède une petite notoriété dans ce monde-là. Quand après quatre ans d’angoisse et de traitements, le médecin leur annonce qu’Emma est enfin en rémission de son cancer, tout l’avenir s’éclaircit enfin. Mais Léo, parce que c’est son métier et pour conjurer le sort, décide d’écrire la nécrologie de son épouse.

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Claire Keegan
À travers les champs bleus

Si vous aimez lire des nouvelles – du moins si ce genre souvent et injustement mal aimé ne vous rebute pas trop – et que vous avez aimé vos séjours en Irlande ou rêvez d’y aller, vous aimerez probablement ce recueil.

À travers les huit nouvelles qui le composent, la plupart balayées par les vents irlandais, Claire Keegan, d’une plume tout en finesse, dresse le portrait d’hommes et de femmes rudes et souvent solitaires, évoquant leurs secrets cachés, refoulés, leurs rêves abandonnés et leurs déchirements.

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Félicité Herzog
Une brève libération

Ce roman historique traverse, en 350 pages, Paris et l’Occupation, l’Isère et la Résistance en Vercors puis la rencontre entre les deux principaux personnages, en commençant en 1940 pour finir en 1946. Le début présente deux familles parisiennes : celle de Marie-Pierre, une noblesse insouciante et inconséquente qui fait de très mauvais choix, et celle de Simon, juive, subissant ce à quoi la première reste indifférente, obligée de fuir.

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Jonathan Coe
Le royaume désuni

Comme toujours chez Jonathan Coe, ce qui pourrait être une leçon d’histoire ou de sociologie un peu ennuyeuse prend les contours d’une saga familiale à laquelle on s’attache de plus en plus au fil des pages. Installée à Bournville, un bourg proche de Birmingham et célèbre pour sa chocolaterie, cette famille au départ unie résistera aux épreuves du temps, mais sera secouée de tensions qui épousent celles du royaume. Et la grande Histoire se mêle ici d’autant plus à la petite que chaque chapitre s’organise autour d’un événement marquant, comme (…)

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Bernard Werber
Sa majesté des chats

Tout le monde connaît plus ou moins Les fourmis, écrit par Bernard Werber en 1991. La prouesse de ce livre était d’alterner une intrigue palpitante avec des passages plus sérieux, sous forme d’articles scientifiques. Rebelote avec Sa majesté des chats, conçu comme un tome 2 après Demain les chats, mais qui peut tout à fait être lu sans ce préliminaire.  

Dans Sa majesté, les humains en prennent pour leur grade.

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Wu Xiaole
Les Enfants des riches

Nous sommes de nos jours à Taïwan. Chen Yunxian, d’origine modeste, est obsédée par la réussite, la sienne puis celle de son fils Peichen qui entre à l’école primaire. Elle est plutôt frustrée d’avoir fait un mariage qui devait lui garantir une certaine aisance financière, les beaux-parents possédant deux grands appartements et l’un des deux devant revenir au jeune couple. Mais, hélas pour eux, suite à des dettes de jeux, l’appartement leur échappe.

Pourtant tout semble s’éclaircir quand (…)

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Benoît Philippon
Mamie Luger

Berthe a cent deux ans et la langue bien pendue. Si son corps ne suit plus bien, elle a toute sa tête et sait encore tirer à la carabine. Car Berthe a appris à se défendre. Cent deux ans à devoir supporter qu’une femme n’est pas censée être libre ; à devoir supporter le patriarcat, la bêtise, la brutalité, l’injustice.

Sur le ton gouailleux d’un roman ludique plein de rebondissements, Benoît Philippon dresse un portrait d’une crédibilité saisissante.

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Jean Echenoz
Vie de Gérard Fulmard

Gérard Fulmard est un raté, et il le sait. Ancien steward évincé par sa compagnie, demandeur d’emploi au physique quelconque et enrobé, il ne voit d’autre solution pour s’en sortir que d’offrir ses services au premier venu. Il fonde ainsi le Cabinet Fulmard Assistance, sans savoir quelle aide il pourrait bien apporter, mais avec la ferme résolution de s’adapter aux circonstances. Et voici comment il devient, à sa propre surprise, détective privé pour le compte d’une officine politique d’extrême droite déchirée par des rivalités internes et qui va lui confier des missions de bas étage…

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Anna Hope
Le chagrin des vivants

Il y a du bon (du très bon, même) dans ce livre encensé par la critique anglaise à sa sortie et du moins bon (un peu moins bon), mais il serait dommage de passer à côté tant le sujet est traité avec délicatesse.

Le sujet, justement : la guerre (la Première), le deuil de ceux qui ont vu partir un fils, un fiancé, le traumatisme de ceux qui en sont revenus, blessés à l’extérieur, cabossés de l’intérieur. Sur un tel sujet, il est toujours difficile de ne pas sombrer dans le pathos. C’est ce que parvient pourtant assez habilement à faire l’autrice.

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Adrienne Weick
La septième diabolique

Grand Prix des Enquêteurs 2022, ce faux polar est surtout un livre érudit destiné à un public lettré. Il y a certes une enquête, et un suspense qui augmente doucement au fil des chapitres pour devenir prenant vers la fin. Mais on sent qu’il s’agit d’un premier roman, plus appliqué qu’inspiré. Par contre, c’est un vrai plaisir si l’on aime les vieilles pierres et la littérature. Car l’enquête menée ici par un étudiant de bonne volonté et un homme de lettres acariâtre tourne autour de Jules Barbey d’Aurevilly, l’auteur des Diaboliques.

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