Par Catherine Chahnazarian
Elle lit. On ne saura jamais quoi. La couverture est invisible. Pas question de la déranger pour lui demander. Elle est trop concentrée. Impassible et concentrée. Elle l’a presque fini. Presque. Il ne reste que deux ou trois pages. Mais elle arrive à sa station. Il faut descendre. Elle referme le livre avec une très légère inflexion des sourcils. Peut-être une joueuse de poker. Et elle remet son roman inachevé dans son sac. La pauvre.
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