La Nuit de L’ours

Policiers et thrillers (France)
Par Sylvaine Micheaux

Angèle, la quarantaine, bien sous tous rapports, analyste dans une grande société, voit sa vie basculer depuis que son mari l’a quittée pour une autre femme, trois mois plutôt, et surtout depuis qu’un jeune homme suicidaire s’est écrasé à ses pieds, manquant de peu la tuer elle aussi. Elle perd pied, voyant apparaitre une petite fille en parka verte, entendant sans cesse une petite ritournelle à l’orgue de barbarie, et commençant à se sentir paranoïaque. Deviendrait-elle folle, elle qui a fait un séjour en psychiatrie pour catatonie à l’adolescente ? Quand, après un bain, l’inscription « va crever » s’affiche dans la buée de son miroir, elle quitte Paris pour se réfugier chez son père, psychiatre émérite qui, hélas, souffre d’un début d’Alzheimer. Il décide de partir avec elle dans un petit village des Pyrénées, berceau de l’enfance d’Angèle, où a lieu ce week-end-là, la fête ancestrale de l’Ours. Confusion des souvenirs, interrogations sur ses parents… Et puis, que se passe-t-il dans la clinique psychiatrique où son père a travaillé ?

Je ne parle  là que des 20-30 premières pages …  C’est inimaginable tout ce qu’il se passe ensuite. La Nuit de l’ours est un excellent thriller où règnent une tension inquiétante, un suspense prenant et des rebondissements incessants. L’autrice, que je ne connaissais pas, a une plume fluide et très efficace, sachant faire monter progressivement l’adrénaline.

À lire à tout prix si on aime le genre.

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Alexandra Julhiet
La Nuit de l’ours
Calmann Lévy noir
2025

Lire le début

Le manoir des glaces

Policiers et thrillers
Par Julien Raynaud

Un manoir isolé, une tempête de neige. Quatre personnes bloquées là et une qui devrait l’être mais qui est introuvable tant le domaine est grand. Une ambiance à la Shining donc, mais sans folie ni surnaturel. Juste le passé qui s’en mêle, et les secrets. Ajoutez à cela le récit d’évènements qui se sont déroulés dans le même lieu cinquante ans plus tôt. Mélangez le tout avec une héroïne certes un peu pénible mais qui souffre de prosopagnosie (elle ne se souvient pas des visages), ce qui va être intéressant pour une intrigue assez diabolique et bien amenée.

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Camilla Sten
Le manoir des glaces

Seuil
2023

Ces mensonges qui nous lient

Policiers et thrillers
Par Sylvaine Micheaux

Jack a 9 ans quand son père disparait de sa vie : Michael a en effet tué plusieurs hommes et a monnayé son immunité et son entrée dans le programme de protection des témoins en dénonçant son patron mafieux.

De nos jours, Jack est devenu un écrivain à peu de succès et qui tire le diable par la queue. Mais, grande chance, il est contacté par Gwen, une des responsables du programme de protection des témoins. Elle lui propose, moyennant finances, d’inventer des CV pour les futurs bénéficiaires de la protection qui vont devoir changer d’identité et s’inventer un nouveau passé. Peut-être un moyen pour Jack, aidé de sa petite amie journaliste, de retrouver ce père tant aimé et qu’il n’a pas revu ?

Un roman policier efficace, qui nous plonge dans un monde plutôt inconnu, celui de la protection de ces  témoins qui ont tout quitté pour se fondre dans l’anonymat.

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Linwood Barclay
Ces mensonges qui nous lient
Belfond Noir
2025

Le chant des innocents

Policiers et thrillers
Par Anne-Marie Debarbieux

Brillant commissaire, mais momentanément suspendu de ses fonctions et soumis à un suivi psychologique avant toute réintégration, Vito Strega est néanmoins sollicité « discrètement » par son amie l’inspectrice Teres Brusca quand des crimes hors du commun et inexplicables sont commis par des adolescents. Ils sont violents, n’ont aucun remords, ne se connaissent apparemment pas mais ont manifestement un unique commanditaire.

Le lecteur, vite capté, entre donc dans deux mystères. D’une part, qui manipule ces collégiens jusqu’à faire d’eux des tueurs sans remords, et dans quel but agit-il ? Vengeance ? Crimes gratuits ? Et d’autre part, quel secret y a-t-il chez le commissaire Strega considéré comme un excellent enquêteur pour qu’il soit ainsi sommé de consulter un professionnel de la santé mentale ?

Bien que l’enquête soit passionnante, c’est surtout à Strega que le lecteur s’accroche. L’auteur fait de lui le personnage central, moins par sa perspicacité d’enquêteur que par sa personnalité et ses zones d’ombre.

Ce roman sombre ne lâche pas le lecteur et l’incite à entrer dans des âmes torturées, avides de vengeance ou de justice. Roman très prenant, aux chapitres très courts, qui « aèrent » la lecture et permettent d’alterner avec bonheur les points de vue.

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Piergiorgio Pulixi
Le chant des innocents

Éditions Gallmeister
2023

L’illusion du mal

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Policiers et thrillers
Par Anne-Marie Debarbieux

Peut-on rendre justice soi-même ? Quand le système judiciaire est manifestement défaillant ou corrompu, la question se pose avec encore plus d’acuité. Les personnages récurrents de la série que le lecteur retrouve avec plaisir, l’inspecteur Vito Strega et ses deux acolytes Mara Raïs et Eva Croce, sont confrontés ici à un meurtrier bien particulier : il se donne pour mission de se substituer à la justice en capturant un coupable particulièrement abject et qui a été relaxé suite à des vices de procédure inadmissibles voire suspects.

Un citoyen peut-il s’arroger le droit de capturer et de torturer un coupable, et d’organiser via les réseaux sociaux un jury populaire, invité à se prononcer pour ou contre la peine de mort ? Non, bien sûr ! Quand la vindicte populaire s’exprime hors de tout cadre, c’est l’ensemble de la société qui est en danger. Et quand on répond à la barbarie par la barbarie, c’est « l’humanité de l’homme » qui est menacée.

Si Pulixi se livre encore ici à des descriptions très crues, il met surtout en lumière les dérives possibles de notre société qui, via les réseaux sociaux, a les moyens de défier les règles élémentaires de la morale et de la justice en substituant la passion à la raison. C’est en cela que son roman est très intéressant. Il montre également comment des médias peu scrupuleux s’emparent de l’aubaine en termes d’audience et de gains. Sans compter qu’une telle situation risque évidemment de susciter des émules.

L’intérêt principal de ce roman réside dans les questions qu’il pose et qui ne relèvent pas forcément de l’invraisemblance.

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Piergiorgio PULIXI
L’illusion du mal

Éditions Gallmeister
2022

La faille

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Policiers et thrillers (France)
Par François Lechat

La lecture de ce thriller a été pour moi une expérience assez étonnante.

J’ai d’abord été frappé par ses faiblesses. Une intrigue assez convenue, pendant un tiers du livre au moins ; des petites maladresses d’écriture ; des considérations psychologiques banales sur les situations d’ordre privé vécues par les protagonistes, à savoir une équipe de flic soudés par des liens conjugaux ou amicaux.

Puis, progressivement, l’enquête se complexifie, des personnages plus originaux apparaissent, l’envie d’en savoir plus s’installe définitivement. Parallèlement, une des situations d’ordre privé qui affectent ces policiers prend de l’épaisseur et se transforme en dilemme moral et en antagonisme social. L’écriture reste sans génie, mais les dialogues et les mises en scène sont efficaces.

La progression finale, quant à elle, est assez bluffante, horrifique et prenante. Et la fameuse situation privée devient un révélateur de notre époque. On lâche donc ce livre avec difficulté, en devant reprendre sa respiration et en se disant qu’on n’a pas perdu son temps. Même si resserrer le tout (plus de 500 pages quand même) aurait été une bonne idée.

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Franck Thilliez
La faille

Éditions Fleuve noir
2023
Disponible en Pocket

L’heure bleue

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Policiers et thrillers
Par François Lechat

C’est le troisième roman de Paula Hawkins que je lis (sur cinq déjà parus), et je crains que ce soit le dernier. Non qu’il soit mauvais, loin de là. Il se laisse lire de manière fluide, il installe un certain suspense, il comporte des chapitres réussis. Mais il n’apporte rien de neuf par rapport à La fille du train ou à Celle qui brûle.

Le problème de Hawkins est qu’elle s’enferme dans ses procédés : abondance de flashbacks, extraits de correspondance ou de journal intime, personnages cabossés porteurs d’un secret, intrigues de thriller donnant lieu à des considérations psychologiques, moments d’accalmie après une explosion de violence… En l’occurrence, tout cela ralentit l’intrigue, la dilue, fait sans cesse retomber la tension. Sans que l’héroïne, une artiste de renommée mondiale à la personnalité torturée, soit assez originale pour marquer le lecteur.

Les personnages secondaires sont plus intéressants, surtout l’un d’entre eux, et l’atmosphère des lieux, une île écossaise battue par les vents, est bien rendue. Mais tout cela paraît assez fabriqué, calculé. Il manque à Hawkins, soit du lâcher-prise, soit assez de méchanceté pour oser un livre qui dérange.

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Paula Hawkins
L’Heure bleue

Sonatine
2024

Les assassins de l’aube

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Policiers et thrillers
Par Sylvaine Micheaux

On ne présente plus Michel Bussi, qui reste un auteur incontournable de thrillers mais qui a l’intelligence de se renouveler. Et cette fois-ci, il nous embarque dans une île paradisiaque, la Guadeloupe. 

Dans ces paysages enchanteurs sont retrouvées, jour après jour mais toujours à l’aube, trois personnes assassinées d’un harpon dans le coeur. Et toujours sur des lieux emblématiques de l’histoire coloniale et esclavagiste de l’île. Le commandant Valéric Kansel, revenu depuis peu dans son île natale, est prié de trouver rapidement le coupable, tourisme oblige.

Les crimes sont annoncés par le sorcier local avant même d’être commis… On navigue de fausses pistes en rebondissements, tout en découvrant peu à peu le lourd passé, peu connu des Métropolitains, de ce beau département français — et en visitant avec plaisir cette superbe île (Bussi a eu la bonne idée de mettre une carte en début du roman).

Un chouette livre pour s’évader durant les jours froids et pluvieux, qui devrait plaire encore plus aux lecteurs ayant la chance d’avoir déjà visité la Guadeloupe.

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Michel Bussi
Les assassins de l’aube

Presses de la Cité
2024

Célestin Louise, flic et soldat dans la guerre de 14-18

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Policiers et thrillers
Par Sylvaine Micheaux

Ce pavé de 1.120 pages est le regroupement de 5 romans de Thierry Bourcy, un par année de la guerre 1914-1918. Célestin Louise est un jeune inspecteur de police de Paris, appelé sous les drapeaux lors de la déclaration de guerre. Il pourrait se faire exempter mais il préfère servir son pays. Cinq romans, cinq années et cinq enquêtes policières. Si la toute première enquête est un peu minimaliste, les autres sont plus étoffées ; mais la valeur de ces romans est la plongée dans la guerre de 14-18. Thierry Bourcy, scénariste et réalisateur, fait œuvre d’historien et nous plonge dans la vie sur le front, dans les tranchées, à l’arrière, dans le Paris de la guerre ou dans un hôpital militaire. Il décrit l’horreur de cette boucherie, l’évolution des fronts au cours des années, la bienveillance ou le manque d’empathie des gradés, dans ces combats qui transforment les poilus en chair à canon.

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Thierry Bourcy
Célestin Louise, flic et soldat dans la guerre de 14-18

Paru en Folio Policier (2014)

Ce volume contient :
La cote 512, L’arme secrète de Louis Renault, Le château d’Amberville, Les traîtres, Le gendarme scalpé.

Une invitée particulière

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Policiers et thrillers (USA)
Une brève de Sylvaine Micheaux

Suite à un programme d’échange, une lycéenne anglaise, Tanya, arrive à Los Angeles pour sa dernière année d’études. La famille Meritt qui la reçoit – les parents, une fille, Paige, 17 ans, et un fils, Will, 12 ans – se remet juste de la mort accidentelle de leur fille ainée deux ans auparavant. Le courant passe de suite entre Tanya et la mère mais la lycéenne est-elle vraiment ce qu’elle dit être ? et la famille est-elle aussi parfaite qu’elle désire le montrer ?

Un thriller qui monte crescendo et qu’on ne lâche pas.

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Nelle Lamarr
Une invitée particulière

City Éditions
2024

Vine Street

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Policiers et thrillers (USA)
Par François Lechat

Encensé par la critique anglaise, et à présent française, Vine Street est un livre qui ne s’oublie pas.

Cette plongée dans le quartier mal famé de Soho, au cours des années 1930, offre d’abord un tableau de mœurs pas piqué des hannetons : malfrats de toutes nationalités, flics véreux, bars louches, identités et pratiques sexuelles marginales, prostituées qui ne se laissent pas marcher sur les pieds… Le meurtre d’une d’entre elles installe rapidement une atmosphère plus noire, accentuée par une guerre des polices aussi impitoyable que brutale. Mais le livre décolle surtout lorsque, après un autre meurtre et plus de 200 pages, les pistes suivies jusque-là s’avèrent foireuses et un assassin plus inquiétant se profile, dont la traque prendra plusieurs décennies et 450 pages supplémentaires. Le tout dans un va-et-vient entre plusieurs époques et un jeu de pistes soigneusement distillé.

Du pur polar, donc, addictif et distrayant ? Pas seulement, car Dominic Nolan, par petites touches, confronte ses personnages à des événements historiques qui les dépassent (la montée des fascismes, le bombardement de Londres dans les années 1940…) et à des choix qui les façonnent, y compris sur un terrain familial inattendu dans un roman noir. Peut-on être un bon flic quand on aime la violence ? Etre à la fois véreux, homosexuel dissimulé et chasseur de serial killer ? Se découvrir soi-même dans la peau d’un autre ? Considérer que la fin justifie les moyens ? Sans jamais s’appesantir, Vine Street est un livre existentialiste qu’un Sartre aurait pu adouber.

Deux petites réserves, cependant, même si elles ne doivent pas vous décourager : l’intrigue aurait pu être moins touffue, et le traducteur plus vigilant – ou l’éditeur à sa suite.

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Dominic Nolan
Vine Street

Éditions Payot & Rivages
2024

La septième lune

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Policiers et thrillers
Par Sylvaine Micheaux

Pulixi est le nouvel auteur de polars qui monte, qui monte. L’originalité est que les actions se passent en Italie, et le plus souvent en Sardaigne ; on a, d’un roman à l’autre, la même équipe de policiers, membres d’une unité d’enquête sur les meurtres en série : Eva , Maria et Vito qui forment une famille de cœur.

Les crimes sont aussi horribles que dans la littérature noire scandinave, mais le ton est différent et addictif. Et, typiquement italien, on assiste à la « guéguerre » entre protagonistes issus de régions différentes : ne jamais confondre un Sarde, un Lombard, un Vénitien ou un Napolitain. Et la mafia n’est jamais loin non plus.

Deux jeunes femmes ont disparu. On va retrouver la première cruellement assassinée, suivant des rites anciens. Nos policiers trouveront-ils la suivante à temps ? Polar avec un sacré rebondissement final.

Les romans de Pulixi peuvent être lus indépendamment, mais vous pouvez les découvrir dans l’ordre : Le chant des innocents, L’île des âmes (le plus réussi), L’illusion du mal et La septième lune.

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Piergiogio Pulixi
La septième lune
Éditions Gallmeister
2024

Norferville

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Policiers et thrillers
Par Sylvaine Micheaux

Comme toujours, Thilliez nous emmène dans un thriller haletant, mais avec un nouveau duo d’enquêteurs et dans un tout nouvel environnement… Passionnant.

Teddy, criminologue à Lyon apprend que sa fille Morgane, dont il avait très peu de nouvelles, a été retrouvée sauvagement assassinée dans le grand Nord québécois, sur le chemin d’une réserve indienne, à Norferville, une petite ville perdue près du cercle polaire, au milieu de nulle part. Il va décider d’aider l’enquêtrice Léonie, métisse innue, qu’on oblige à retourner dans sa ville natale dont elle n’a quasi gardé que des souvenirs effroyables. Un roman dur, mettant à jour l’âpre vie des innus amérindiens, les injustices et la violence dont ils sont victimes. Tout le contexte est vrai, même si l’histoire, les personnages et la ville sont fictifs : de nombreuses enquêtes sont actuellement ouvertes par le gouvernement québécois pour dénoncer les souffrances et discriminations contre les peuples premiers.

En cas de canicule, ce roman vous permettra en plus de vous plonger dans un bain de fraicheur à -40 °C.

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Franck Thilliez
Norferville
Fleuve éditions
2024

Toutes nos critiques de Thilliez sont accessibles à la lettre T du classement par auteur.

La princesse au petit moi

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Policiers et thrillers
Par Catherine Chahnazarian

Genre : policier léger aux personnages décalés mais attachants, intrigue suffisamment complexe mais sans complications inutiles, tonalité amusante ou amusée, avec une touche de burlesque, la certitude que ça finira bien avec un doute, néanmoins, qui maintient la curiosité et une légère inquiétude. C’est une mode, et je ne m’en plains pas. C’est agréable, facile, divertissant et bien dans notre époque.

D’ailleurs Rufin est bien dans notre époque. Il évoque ici quelque chose qui ne relève malheureusement que du fait divers quand cela arrive à un quidam mais qui prend des proportions de scandale national lorsqu’il s’agit d’une princesse.

Vous ne connaissez pas encore Aurel le Consul ? Vous allez découvrir un enquêteur assez incapable (« calamiteux » est le terme qu’emploie l’auteur) mais qui nous ressemble. Ne mentez pas ! Au moins un peu. Il… Non, je vous laisse le découvrir, ainsi que les autres personnages de ce roman : un prince corseté dans son éducation et son rôle, une réfugiée syrienne qui en a vu d’autres, des domestiques fidèles, des Corses auxquels on n’a pas envie de se frotter…

Et comme Rufin manie la langue avec aisance, c’est un plaisir de le lire. Un exemple :

Elle conduisit ses hôtes jusqu’à un immense salon dans lequel s’ébattait un joyeux troupeau de fauteuils et de guéridons Louis XV, capturés chez des antiquaires et faux pour la plupart.

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Jean-Christophe Rufin
La princesse au petit moi
Éditions Flammarion
2021

Disponible en Folio (même couverture).

Dans la série « Les énigmes d’Aurel le consul », Anne-Marie Debarbieux avait déjà chroniqué Les trois femmes du consul à découvrir ici.

Billy Summers

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Policiers et thrillers (U.S.A.)
Une brève de Pierre Chahnazarian

Un Stephen King sans surnaturel ! L’histoire d’un tueur à gage qui ne tue que les méchants… Une histoire de mafia… C’est spécial. Vraiment pas mal. Un bon polar.

3,5/5

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Stephen King
Billy Summers
Traduction : Jean Esch
Éditions Albin Michel
2022

Disponible au Livre de Poche

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