Les déferlantes

Claudie Gallay, Les déferlantes, Ed. du Rouerge, 2008

Par Marie-Claude Donner.

Six mois après être arrivée à la Hague pour recenser les oiseaux du Cap, l’héroïne, ornithologue, s’est petit à petit intégrée au village et vit au rythme de la mer. Elle a appris à aimer les habitants des lieux qu’ils soient artistes, pêcheurs, tenancière de café ou simple quidam. Sa vie est ponctuée de longues marches à la recherche de nids et de colonies d’oiseaux qu’elle doit recenser. L’observation de ce monde ailé lui permet de se régénérer après une histoire douloureuse.

Un jour, un homme à la recherche de son passé vient perturber cet équilibre.

J’ai aimé le tempo du livre. Le flux et le reflux de la mer s’invitent tout au long de l’histoire. La personnalité et les rêves des différents habitants se dévoilent au fur et à mesure, au même rythme. Moi qui ne suis pas trop  « descriptions », je me suis sentie plongée dans le décor.  Envie d’arpenter les falaises, prendre un café en terrasse au bar local, rencontrer l’ermite du coin…

Il y a bien sûr une intrigue, une relation amoureuse, mais surtout des non-dits en filigrane. Ce récit pourrait être oppressant mais personnellement, je l’ai trouvé apaisant et le conseille volontiers.

Catégorie : Littérature française.

Liens : Découvrir  les éditions du Rouerge ; le livre chez Actes Sud (rééd° coll. Babel, 2011).

Un Site WordPress.com.

Retour en haut ↑