Lisa Gardner, Lumière noire, Albin Michel, 2018
Par Sylvaine Micheaux.
Attention très bon thriller, haletant du début à la fin. Mais angoissant, très angoissant. À la fois polar pur, avec la traque du coupable, mais aussi une belle approche psychologique.
Flora, étudiante, se fait enlever par un prédateur sexuel, 472 jours de captivité, en grande partie enfermée dans le noir, torturée par la faim, la soif et la violence. Libérée, son violeur tué, elle met cinq ans pour essayer de se reconstruire, en apprenant l’autodéfense, la survie en milieux extrêmes et en essayant de piéger d’autres prédateurs sexuels… Jusqu’à ce qu’elle se fasse de nouveau enlever et emprisonner dans le noir complet… C’est là que commence le roman.
C’est un roman noir, brut, captivant. On suit simultanément trois récits : celui de Flora de nos jours, celui de Flora lors de sa première captivité, qui va nous expliquer son évolution physique et psychologique, et celui de D. D. Warren, l’enquêtrice favorite de Lisa Gardner. On découvre, en même temps que le bon polar puissant qu’on ne peut laisser, les dégâts que font une séquestration et les violences qui vont avec, et sur la victime et sur la famille de cette victime.
Si vous aimez le genre et que vous n’angoissez pas trop dans le noir, ce roman est pour vous.
Catégorie : Policiers et thrillers (U.S.A.). Traduction : Cécile Deniard.
Liens : chez l’éditeur.
Ca donne envie… J’avais déjà apprécié Lisa Gardner pour « Famille parfaite ». Petit bémol : ces romans se lisent d’une traite ou presque mais… s’oublient aussi vite. A mon sens, il leur manque une véritable dimension littéraire pour qu’ils soient autre chose qu’une très bonne lecture de vacances.