Camilla Grebe, Le journal de ma disparition, Calmann Lévy, 2019
Stylo-trottoir : Marie, la soixantaine, en vacances.
« Ça se passe en Suède, dans un petit village de montagne où il y a peu d’habitants. Les industries ont fermé, les gens sont désoeuvrés.
Il y a trois personnages principaux. Une jeune femme, dans la police, qui a découvert un cadavre avec des amis quand elle avait dix-sept ans. Le cadavre d’une petite fille de cinq ans. L’affaire est non résolue et la policière se retrouve, huit ans plus tard, à faire partie de l’enquête lorsqu’elle est réouverte. Elle se retrouve donc dans le village dont elle avait voulu partir.
Les deux autres personnages principaux sont une profileuse, qui fait partie de l’équipe dans laquelle travaille la policière, et son mari, policier également. Le couple disparaît (au début du livre, hein, ceci ne dévoile rien d’essentiel). La profileuse va réapparaître, mais elle a perdu son journal intime… et c’est important.
On est assez vite dans l’intrigue et c’est très prenant. Aussi, l’auteure adopte une démarche narrative originale que j’ai beaucoup aimée : il y a une narratrice ordinaire, mais elle laisse de temps en temps un personnage s’exprimer directement, au « je ». C’est surprenant et très réussi. Ajoutons à cela qu’il y a de l’action, de nombreux rebondissements, et une fin étonnante…
J’ai vraiment beaucoup aimé. »
Catégorie : Policiers et thrillers (Suède). Traduction : Anna Postel.
Liens : chez l’éditeur. Du même auteur, voir aussi notre critique d’Un cri sous la glace, par François Lechat.
Votre commentaire