
Sally Hepworth, La belle-mère, L’Archipel, 2020
— Par Sylvaine Micheaux
Diana, avocate sexagénaire, s’occupait avec passion d’une association d’aide aux réfugiés à Melbourne. Très empathique avec les jeunes femmes immigrées, elle se comportait très froidement avec ses propres enfants et beaux-enfants.
Diana vient de mourir, et si au départ on pense à un suicide, très vite des doutes apparaissent, la police parle de meurtre et les yeux se tournent vers la belle-fille, Lucy, dont les rapports avec Diana n’étaient pas simples.
Au fil des chapitres s’intercalent les récits par Diana de sa vie passée et présente, son histoire de l’adolescence à sa mort, et, par Lucy, le récit, jusqu’à nos jours, de sa relation avec sa belle-mère, dont elle aurait aimé – ayant perdu sa maman très jeune – faire une mère de substitution.
Plus qu’un suspense policier, c’est un roman psychologique sur les rapports entre parents, enfants et beaux-enfants : comment les éduquer pour leur apporter une certaine solidité, et jusqu’où les aider quand ils ont atteint l’âge adulte.
Ce roman se lit quasiment d’une traite ; les moments présents et passés se mélangent en permanence mais sont clairement identifiés, ce qui rend la lecture aisée.
Sally Hepworth est une romancière australienne de la veine de Liane Moriarty – Le secret du mari, Petits secrets, grands mensonges.
Catégorie : Policiers et thrillers.
Liens : chez l’éditeur.
Je suis tout à fait d’accord sur la dimension psychologique de ce roman que j’avais adoré autant pour l’histoire que la description de cette belle-mère rigide mais avec de belles valeurs.
J’ai adoré aussi ! Et offert à une amie pour continuer à profiter du livre ! Une lecture que se démarque de tous les thrillers habituels !