Katie

Littérature étrangère (USA)
Par François Lechat

En cinq pages rondement menées, le prologue nous fait assister au meurtre d’un chien et au décès d’une mère de famille. L’un et l’autre accompagnés de détails qui créent une atmosphère de légèreté, pour ne pas dire de farce.

Avec un début pareil on a évidemment envie de lire la suite, aux côtés d’une héroïne attachante et au contact d’une famille assez glaçante. C’est que la Katie du titre dispose à la fois d’un redoutable don de voyance et d’un bon coup de marteau…

Troisième roman de Michael McDowell publié par Monsieur Toussaint Louverture, Katie est de la veine des Aiguilles d’or, mais avec une intrigue plus simple, moins profonde, plus jouissive. Comme l’auteur l’a expliqué lui-même, il s’est beaucoup amusé à écrire ce livre contenant ses meurtres les plus effroyables. C’est de la littérature de genre, donc, qui se repose un peu trop sur l’opposition entre les bons et les méchants et sur des coïncidences, mais qui propose un pur divertissement, sous une de ces couvertures somptueuses dont l’éditeur a le secret.

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Michael McDowell
Katie

Traduction : Jean Szlamowicz
Illustration : Pedro Oyarbide
Édition : Monsieur Toussaint Louverture
2024

Nos autres critiques de Michael McDowell : Blackwater ; Les Aiguilles d’or.

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