Milena Agus, Sens dessus dessous, Liana Levi, 2016.
Par François Lechat.
Les inconditionnels de Milena Agus, dont je suis, retrouveront sa patte dans ce nouveau roman : même longueur, même éditeur, même sens du farfelu, du poétique et de l’inattendu, avec toujours des personnages décalés, obstinés, décidés à trouver l’amour et le bonheur que la vie semble devoir leur refuser. Avec, une fois encore, quelques percées érotiques surprenantes de la part d’héroïnes vivant en Sardaigne, où la femme semble devoir être plus réservée. Pour autant, ce n’est pas le roman le plus accompli de l’auteure : il faut un peu de temps pour que l’intrigue se noue, que les surprises arrivent, que la poésie se mette à rôder, et la dimension érotique est moins réussie. On sentait plus de folie et un plus grand travail du style dans ses livres précédents – même si celui-ci reste bien supérieur au tout-venant actuel, et constitue une jolie lecture d’été.
Catégorie : Littérature étrangère (Italie). Traduction : Marianne Faurobert.
Liens : chez l’éditeur.
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