Guillaume Musso, Un appartement à Paris, Xo, 2016
Stylo-trottoir : dans un bus, femme, une bonne trentaine d’années.
Le problème, quand on interroge une dame qui lit un thriller de l’auteur préféré des Français (encore jeune et beau), c’est qu’elle n’apprécie pas nécessairement d’être dérangée. Les réponses de celle-ci sont brèves et évasives. Si elle pouvait, elle répondrait par onomatopées, peut-être pour ne pas devoir greffer d’autres mots sur les phrases qu’elle est en train de lire, qui s’enchaînent à grande vitesse et dont le flux semble ne pas souffrir d’être interrompu. Alors qu’en ressort-il ? Ils sont deux, mais ce n’est pas un couple. Ils se sont rencontrés par hasard. Ils ne devraient pas s’entendre mais ils sont d’accord de retrouver des tableaux. Il y a des trucs durs dans la vie du peintre.
– Quel peintre ?
– Celui qui vivait dans l’appartement. Plus l’enquête avance plus c’est dur pour tout le monde : les deux héros et nous. Glaçant.
– Est-ce que c’est comme dans… [sur le coup, les titres ne me reviennent pas, c’est horrible] : on croit qu’on a compris, que le truc est ficelé, et puis ça continue quand même, c’est ça ?
– C’est ça.
Et de fait, ça se vend comme des petits pains.
– Alors, ce n’est pas un succès de réputation ?
– Ah ! Non !
Catégorie : Policiers et thrillers (France).
Liens : chez l’éditeur.
Pour de la littérature légère, lire Françoise Dorin, qui me semble avoir une écriture moins formatée (même si elle raconte un peu toujours le même type d’intrigues)