L’endroit le plus dangereux du monde

Lindsay Lee Johnson, L’endroit le plus dangereux du monde, Jean-Claude Lattès, 2017 (Le Livre de Poche, 2018)

Par François Lechat.

« Phénoménal », « terrifiant », « drôle », disent les critiques mises en avant par l’éditeur en format de poche. C’est tout de même très exagéré pour ce livre certes réussi, et plaisant à lire, mais qui n’a rien d’exceptionnel.

Le sujet est classique : la vie d’un groupe d’adolescents et d’une de leurs enseignantes dans une zone très huppée du nord de San Francisco. Avec une dimension plus précise, et très actuelle : la place prise par les réseaux sociaux et les drames qu’ils peuvent engendrer. Mais d’autres drames surgiront aussi, qui relèvent des dérèglements habituels de la prime jeunesse et des mœurs bien particulières des riches – plus un professeur un peu pervers pour corser le tout.

Tout cela est traité de manière sensible et directe, sans apprêt inutile, dans un récit fluide, haut en couleur et prenant, avec ce qu’il faut de psychologie et de moments de recul. C’est sympathique et agréable, mais trop explicite et un rien convenu pour crier au chef-d’œuvre. Il y aurait eu moyen de faire plus fort et plus dense. A lire pour ne pas bronzer idiot, mais en siestant quand même.

Catégorie : Littérature étrangère anglophone (U.S.A.). Traduction : Elisabeth Peellaert.

Liens : en Livre de Poche ; la revue de presse du livre chez JC Lattès.

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