Jo Nesbø, Le couteau, Gallimard (série noire), 2019
Par François Lechat.
C’est ma première incursion dans l’univers de l’inspecteur Harry Hole, dont les aventures sont traduites en près de 50 langues et vendues à plus de 40 millions d’exemplaires, selon son éditeur français…
Franchement, à lire le troisième tiers du livre, ce succès est mérité : c’est scotchant, dramatique, fort bien noué et dénoué – on en reste sur le flanc. Mais je dois ajouter un bémol : ce qui précède (400 pages tout de même) paraît parfois un peu lent. Sans doute parce que l’auteur affectionne les précisions qui font vrai, qu’elles soient topographiques, musicales ou humaines. Et aussi parce que les intrigues suivies, si elles prennent tout leur sens lors du dénouement, auraient pu être un peu plus resserrées, demander moins de patience, surtout l’une d’entre elles. Mais au total, grâce à la qualité d’un très long final, on a le sentiment d’avoir lu un livre qu’on n’oubliera pas. Et dont l’édition, dans la « Série noire » de Gallimard, est un modèle du genre, visuellement et tactilement.
Catégorie : Policiers et thrillers (Norvège). Traduction : Céline Romand-Monnier.
Liens : chez l’éditeur.
Votre commentaire