Ken Follett, Une Colonne de Feu, R. Laffont, 2017
Stylo-trottoir : autour d’une table.
Phase 1 : vers la page 300
— Mille pages. Mais quand t’as aimé Les Piliers de la Terre et Un monde sans fin, t’attaques forcément Une Colonne de Feu. En sachant que dès que tu commences, tu sais plus dormir ! Comme toujours, il [Ken Follet] entremêle l’Histoire et une fiction, des personnages ayant existé et des personnages imaginaires. Ça commence à la Noël 1558 en Angleterre avec Elisabeth Tudor mais ça se passe aussi en France… »
Phase 2 : quelques jours plus tard
— Alors, ce Ken Follett ?
— Je l’ai abandonné avant la fin. Pas assez bon, pas assez historique. Moins bien que les premiers. Il y a des passages pas mal, comme le massacre de la Saint-Barthélémy, mais… Je ne sais pas, j’étais pas dedans. C’est comme un film qui se passe au Moyen Âge : si les gens ont les dents pourries et des poux dans les cheveux, tu y crois ; mais s’ils sont propres sur eux, ça ne marche pas. C’est pareil. J’aurais pu continuer… J’avais un peu envie de connaître la fin. Mais juste un peu.
— C’est peut-être lui qui n’est pas dedans. Il paraît qu’il a une équipe de documentalistes qui travaille pour lui. S’il ne fait pas les recherches lui-même, il est forcément moins dedans.
— Possible.
Catégorie : Littérature étrangère anglophone (Royaume-Uni). Traduction : collectif.
Liens : le livre chez l’éditeur, le site (partiellement en français) de l’auteur.
Dedans ou pas dedans, 1000 pages, c’est trop ! Je ne suis même pas venue à bout des Piliers de la terre, pourtant réputé être le chef-d’oeuvre de Ken Follett, c’est dire. Personnellement, je préfère cet auteur quand il ne fait pas dans l’historique, ce qui divise le nombre de pages par deux, voire trois et le rend nettement plus lisible !
Je comprends…
Moi j’ai essayé « La chute des géants » et ça m’est tombé des mains. Je ne voyais que des ficelles. J’ai trouvé ça naïf dans la construction et dans le style, et… je n’étais pas dedans. Mais je me souviens de deux scènes érotiques qui valaient la peine. C’est visiblement là que l’auteur était le plus à l’aise !