Billy Wilder et moi

Jonathan Coe, Billy Wilder et moi, Gallimard, 2021

— Par François Lechat

Il y a donc au moins deux Jonathan Coe. Celui du Cœur de l’Angleterre et d’autres romans choraux qui tissent une intrigue complexe autour de personnages croqués sur le vif, par touches incisives et allusives ancrées dans la vie tumultueuse de vraies gens. Et il y a celui de Billy Wilder et moi, roman à l’écriture classique, au tempo paisible, centré sur une figure majeure du cinéma mondial et sur des thèmes plus graves tels que la Shoah, l’effondrement de l’Europe, le passage du temps, l’emprise des financiers sur la culture, le déclin dû à l’âge et au choc des générations, les affres de la création… Mais ces thèmes s’inscrivent dans un récit plaisant car focalisé sur le cinéma et, en particulier, sur le tournage de l’avant-dernier film de Billy Wilder, Fedora, ce qui nous permet de côtoyer Marthe Keller, William Holden, Henry Fonda ou encore Al Pacino, ce qui n’arrive pas tous les jours. Sur cette trame inattendue Jonathan Coe fait toujours preuve d’humanité et de finesse, mais il s’adresse à un public disons… plus posé.

Catégorie : Littérature anglophone (Grande-Bretagne). Traduction : Marguerite Capelle.

Liens : chez l’éditeur.

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